En ce 11 Novembre, jour du souvenir , Marcilly a honoré ses enfants morts pour la Patrie , ceux de la " grande guerre " mais aussi tous ceux qui sont tombés au Champ d'Honneur, pour notre liberté.
Cette année, les jeunes de la commune leur ont rendu un émouvant hommage en rappelant, à la lecture de chaque nom, qu'ils sont morts pour la France.
Dépôt de gerbe par Louis ANFRAY
Remise d'un insigne, à titre de reconnaissance,
pour sa fidélité aux cérémonies communales de commémoration
à Fernand LÉON (ancien STO), par M. le Maire
à la demande de Raymond PLÉ
Président de l'association communale des ACPG CATM STO
pour sa fidélité aux cérémonies communales de commémoration
à Fernand LÉON (ancien STO), par M. le Maire
à la demande de Raymond PLÉ
Président de l'association communale des ACPG CATM STO
Une quarantaine de personnes, tous les conseillers municipaux et une dizaine d'enfants étaient présents malgré la pluie et le vent.
Mr Trochon , Maire de Marcilly a lu un message de Mr Hubert Falco, Secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants.
Il a rappelé l'importance de cette cérémonie commémorative et l'assistance a observé une minute de silence à la mémoire de nos soldats.
Le recueillement s'est prolongé avec la Sonnerie aux Morts et la Marseillaise.
Vous pouvez découvrir l'intégralité du texte en cliquant ci dessous
Devoir de mémoire..
"Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie,
un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir..."
Maréchal Foch
un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir..."
Maréchal Foch
2 Août 1914
Mobilisation Générale
Mobilisation Générale
La capitulation
Signature de l’Armistice de 1918
dans le wagon-salon du maréchal Foch.
Porte-plume fabriqué avec une douille de mitrailleuse
par Lucien François d’Haironville.
Il y avait gravé le nom de sa femme Olga.
La pointe de la douille s’ouvrait et on sortait la plume pour écrire.
Boîte à dés fabriquée dans un bouchon en liège
par Robert Labe à Verdun en 1915.
Elle contient 3 dés
la clairière de l'armistice
(photo O. T.Compiègne)
dans le wagon-salon du maréchal Foch.
Derrière la table, de droite à gauche, le général Weygand, le maréchal Foch (debout) et les amiraux britanniques Rosslyn Wemyss et G. Hope. Devant, le ministre d’État allemand Matthias Erzberger, le général major Detlof von Winterfeldt (avec le casque) de l’Armée impériale, le comte Alfred von Oberndorff des Affaires étrangères et le capitaine de vaisseau Ernst Vanselow de la Marine impériale.
Les soldats et leurs uniformes
Ce soldat en tenue "Piou Piou" * datant de la guerre de 1870.
Un pantalon rouge ( garance) , le manteau bleu et le képi parfois rouge.
Cette tenue trop voyante entraîna la mort de nombreux soldats.
Les blessures à la tête était très courantes car ils ne portaient pas de casque juste un képi, doublé à partir de 1915 d’une calotte en métal, la « cervelière ».
Ce soldat est armé du fusil "Lebel" qui est équipé de la baïonnette "Rosalie".
la " cervelière "
Un pantalon rouge ( garance) , le manteau bleu et le képi parfois rouge.
Cette tenue trop voyante entraîna la mort de nombreux soldats.
Les blessures à la tête était très courantes car ils ne portaient pas de casque juste un képi, doublé à partir de 1915 d’une calotte en métal, la « cervelière ».
Ce soldat est armé du fusil "Lebel" qui est équipé de la baïonnette "Rosalie".
la " cervelière "
L' uniforme modèle 1915 ; sa vareuse est devenue de couleur bleu horizon et il a un casque "Adrian" qui est plus solide et moins voyant que l'ancien casque "Cervelière".
Cet uniforme sera porté jusqu'en 1918.
*explication de cette appellation:
par Odile Roynette dans son livre "Les mots des soldats."
par Odile Roynette dans son livre "Les mots des soldats."
" Le pioupiou est un mot construit à partir de l'onomatopée du cri du jeune poussin. Il exprime de manière très ironique l'inexpérience et la vulnérabilité du jeune soldat (et plus particulièrement du jeune fantassin) qui découvre l'armée.
Le néologisme est dû à Antoine-François Varner dans une comédie publiée en 1838 et intitulée Le Pioupiou.
Ce mot a ensuite connu un grand succés dans le sillage de la chanson de Gaston Montéhus, Gloire au 17è, composée en souvenir de la mutinerie des soldats du 17è RI de Narbonne qui avaient refusé de tirer sur les manifestants lors de la crise viticole du midi au printemps de 1907. Après 1914 , le mot pioupiou a subi de nombreuses concurrences, notamment celles de bidasse et de troufion qui l'ont supplanté dans le langage courant."
Le néologisme est dû à Antoine-François Varner dans une comédie publiée en 1838 et intitulée Le Pioupiou.
Ce mot a ensuite connu un grand succés dans le sillage de la chanson de Gaston Montéhus, Gloire au 17è, composée en souvenir de la mutinerie des soldats du 17è RI de Narbonne qui avaient refusé de tirer sur les manifestants lors de la crise viticole du midi au printemps de 1907. Après 1914 , le mot pioupiou a subi de nombreuses concurrences, notamment celles de bidasse et de troufion qui l'ont supplanté dans le langage courant."
les tranchées
Les soldats vivaient dans les tranchées pour se protéger de l'ennemi, leurs conditions de vie étaient épouvantables.
Malgré la peur, les poux, les rats, la boue et le froid, les tranchées étaient aussi un monde de camaraderie, d'une solidarité sans faille entre soldats d'une même unité qui trouvaient le réconfort dans les plaisanteries, les chansons ou les lettres écrites à leurs familles.
Malgré la peur, les poux, les rats, la boue et le froid, les tranchées étaient aussi un monde de camaraderie, d'une solidarité sans faille entre soldats d'une même unité qui trouvaient le réconfort dans les plaisanteries, les chansons ou les lettres écrites à leurs familles.
L'artisanat de tranchée
Avec l’enlisement de la guerre et la mise en place des tranchées, nos soldats se reposent avant de retourner sur le front, ils se trouvent désœuvrés. Pour tromper l'ennui, le soldat taille, coupe, lime et cisèle.
Les soldats, souvent d'origine paysanne ou ouvrière, savent travailler la matière et fabriquer des outils , ils transforment les cartouches ou têtes d'obus allemandes et autrichiennes en objets usuels ( encriers , porte plume, coupe-papiers,..) ou en bijoux (les nombreuses " bagues de poilus" sont de véritables œuvres d'art).
Ils les offrent à leur famille et parfois les vendent pour améliorer " l'ordinaire ".
Les soldats, souvent d'origine paysanne ou ouvrière, savent travailler la matière et fabriquer des outils , ils transforment les cartouches ou têtes d'obus allemandes et autrichiennes en objets usuels ( encriers , porte plume, coupe-papiers,..) ou en bijoux (les nombreuses " bagues de poilus" sont de véritables œuvres d'art).
Ils les offrent à leur famille et parfois les vendent pour améliorer " l'ordinaire ".
les magnifiques réalisations des poilus
Porte-plume fabriqué avec une douille de mitrailleuse
par Lucien François d’Haironville.
Il y avait gravé le nom de sa femme Olga.
La pointe de la douille s’ouvrait et on sortait la plume pour écrire.
Boîte à dés fabriquée dans un bouchon en liège
par Robert Labe à Verdun en 1915.
Elle contient 3 dés
la clairière de l'armistice
(photo O. T.Compiègne)
L' Armistice, qui met fin aux combats de La Première Guerre Mondiale, est signé le 11 novembre 1918 à Rethondes (près de Compiègne dans l'Oise).
La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts.
Début de novembre 1920, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.
Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris.
Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente.
Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.
La joie de la Victoire est endeuillée par la mort de 1 500 000 hommes, jeunes pour la plupart. Bientôt partout, dans les petits villages comme dans les grandes villes, on élève des Monuments aux Morts.
Début de novembre 1920, le Parlement décide que les restes d'un des soldats non identifiés morts au Champ d'Honneur au cours de la guerre seront inhumés sous l'Arc de Triomphe. Huit corps de soldats français non identifiés, choisis sur les différents secteurs du front, sont alors transportés dans la citadelle de Verdun.
Le 10 novembre 1920, à 15 heures, le soldat Auguste THIN, fils d'un combattant lui-même disparu au cours de la guerre, désigne, par le dépôt d'un bouquet de fleurs, le cercueil qui doit être amené à Paris.
Le 11 novembre 1920, au matin, après une cérémonie au Panthéon, le cercueil est déposé dans une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente.
Le 28 janvier 1921, le cercueil du Soldat Inconnu est inhumé au centre de l'arche principale, face aux Champs Elysées.
Suite à l'idée émise début 1921 par le sculpteur Grégoire CALVET, puis en octobre 1923 par l'écrivain Gabriel BOISSY, la flamme sacrée sous l'Arc de Triomphe fut ainsi allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18 heures par André Maginot, ministre de la guerre, tandis que les troupes du 5e RI présentaient les armes et que la musique jouait la Marche funèbre de CHOPIN."
Depuis cette date, la flamme ne s'est jamais éteinte.
Chaque soir, à 18h30, la flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944.
Vous recherchez un aïeul qui a été prisonnier pendant la première guerre mondiale ?
cliquez sur le logo
Photos : J.Cahu & S.Sollier
Depuis cette date, la flamme ne s'est jamais éteinte.
Chaque soir, à 18h30, la flamme est ravivée par des représentants d'associations d'Anciens Combattants ou d'associations dont le civisme est reconnu (telle que la Croix Rouge). Le cérémonial n'a jamais cessé, y compris pendant l'occupation, entre 1940 et 1944.
la tombe du Soldat Inconnu
Aujourd'hui, dans le monde, il ne reste que 2 poilus en vie:
Charles Choules qui vit en Australie et Franck Buckles aux États -Unis.
le dernier poilu Français , Lazare Ponticelli , est décédé le 12 Mars 2008, il avait 110 ans.
Charles Choules qui vit en Australie et Franck Buckles aux États -Unis.
le dernier poilu Français , Lazare Ponticelli , est décédé le 12 Mars 2008, il avait 110 ans.
Vous recherchez un aïeul qui a été prisonnier pendant la première guerre mondiale ?
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Photos : J.Cahu & S.Sollier
Sources :
Les chemins de mémoire
wikipédia
memoire1418.free
greatwardifferent
pages 14-18
scoubatz
galerie roi président
Faurillon
Les chemins de mémoire
wikipédia
memoire1418.free
greatwardifferent
pages 14-18
scoubatz
galerie roi président
Faurillon
2 commentaires:
Félicitations pour ce billet si bien documenté. Du beau travail...
Il est bien que les jeunes soient associés à cette commémoration. Hier, le temps n'étant vraiment pas clément, on comptait très peu d'enfants. J'ai connu "une époque" où les enfants de chaque classe était présents, une fleur à la main. Chacun(e) la déposait sur les tombes des soldats enterrés au cimetière du village.
Rethondes est à 30 minutes de chez moi. c'est un lieu à visiter.
Bonne continuation.
Merci Marité
Les jeunes sont le prochain relais de la mémoire et c'est vraiment important qu'ils soient sensibilisés au sacrifice de tous ceux qui ont donné leur vie pour la Liberté et la Patrie.
Pour que le souvenir reste vivant et que tous ces lieux qui retracent les moments importants de l'histoire la France soient préservés.
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