17/11/2015

Marcilly fête les classes !!!

Samedi 7 Novembre, plusieurs générations étaient réunies pour fêter les classes 5 


Après un un apéritif de bienvenue à la salle de convivialité,  direction Saint Aubin de Terregatte à l’Auberge de Mirande ils ont partagé un repas joyeux et festif.


les participants



80 ans
 dont Gilbert ESNOUF, Maire Honoraire


70 ans


60 ans


50 ans


40 ans


20 ans




Environ soixante personnes ont participé à cette soirée .

© Charline Mahé




Un peu d'histoire..

"Institutionnalisée par la loi JOURDAN en 1798, à l’initiative du Général JOURDAN, la Conscription imposait le tirage au sort, le conseil de révision et éventuellement le service militaire à tous les jeunes hommes de vingt ans. Elle sera en vigueur jusque  1903.
Au début de l'année, dans toutes les villes de France, les garçons d'une même classe d'âge se voyaient fixer leur destin par un simple numéro puisé dans une urne frangée de tricolore. Que le choix fut heureux et le jeune homme était libéré de toute obligation militaire, que la main fut malchanceuse et il partait pour sept ans d'armée, les numéros les plus bas étant réputés « bons pour le service ».
En 1872, la fonction du tirage est changée : les numéros les plus bas font un service de cinq ans, les autres d'un an seulement. En 1889, la durée du service est fixée pour tous à trois ans, les numéros servant désormais à déterminer l'arme d'affectation.
La conscription était un rite de passage important puisqu'elle marquait une transition entre la jeunesse et l'âge adulte. La convocation pour le tirage à la préfecture ou à la sous-préfecture était l'occasion d'un voyage au sein d'un groupe d'égaux. Ce déplacement était pour beaucoup la première occasion de sortir des localités qui leur étaient familières. Le tirage lui-même était un moment de doute et d'espoir, le système permettant certains aménagements tel le remplacement, toléré puis autorisé de 1818 à 1872.
Sous le Second Empire, vers 1850, deux jeunes gens de Villefranche sur Saône qui s'en allaient tirer au sort, se présentèrent devant les autorités militaires pour le tirage au sort dans un bel habit noir, coiffés d'un gibus cerclé d'un ruban vert. Ils ne savaient pas que pendant des années et peut-être  des siècles, leurs gestes de bravade, d'insouciance et de dérision, allaient faire de la région caladoise, puis de tout le Beaujolais et d'une partie du Val de Saône, la "patrie des Conscrits" avec leurs traditions et leurs rires que l'on ne connait nulle part ailleurs. 


La Fête des Conscrits était née !

L'année suivante, tous les garçons de vingt ans qui devaient accomplir cette formalité adoptèrent la même tenue.
Voilà pourquoi chaque année, le dimanche qui précédait le redoutable tirage au sort, les Conscrits tenaient à célébrer publiquement leur fête. Ils pouvaient une dernière fois se sentir égaux … parce qu'ils avaient le même âge et que le destin ne les avait pas encore séparés.
Plus tard, sous la IIIème République, les hommes de 40 ans s'associèrent à eux pour célébrer l'anniversaire de leur propre tirage au sort, puis ceux de 60 ans … et les autres."


 D’après le livre de Jean-Jacques PIGNARD : les Conscrits Edition de Trévoux S.ME.vv





Photos  :Jacqueline Cahu
Photo de groupe: Charline Mahé    

  Découvrir son site : http://www.atelierdephotographie.fr/



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