11/11/2011

11 NOVEMBRE 2011



Journée du souvenir très émouvante en ce 11 Novembre, les Marcillaises et Marcillais ont rendu hommage aux enfants de Marcilly morts au combat.


Après le dépôt de la gerbe au monument aux morts, le nom de chaque soldat a été cité pour que personne n'oublie le sacrifice de ces jeunes gens qui ont donné leur vie pour notre liberté.



La grande guerre fût aussi celle des femmes , des mères, des épouses, des fiancées, des résistantes ou des espionnes...



Les marraines de guerre

La marraine de guerre, représentée sur les cartes postales d'époque comme une jeune femme au doux regard. Elle avait pour mission d'apporter son soutien par courrier aux soldats sans famille ou blessés ou de confectionner pour eux des colis et des vêtements.
Une sorte d'infirmière de l'âme, doublée d'une bonne couturière.C'est au début de l'année 1915 que fut créée « La famille du soldat », une première œuvre destinée à venir en aide aux combattants. Cette association, fondée entre autres par Mesdemoiselles de Lens et de Vismes, fut parrainée par des personnalités de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie catholique et conservatrice.Sous la bannière de l'Union sacrée, du nationalisme et de la religion, cette première œuvre encouragea les marraines à entretenir des correspondances avec les hommes du front afin de remuscler le moral de la troupe.
D'autres œuvres, comme « Mon soldat », obtiendront au début les encouragements du ministère de la Guerre. Des journaux parisiens prirent aussi des initiatives devant l'afflux de lettres de soldats qui réclamaient affection et nouvelles de l'arrière.Mais, « le marrainage s'étend très largement au-delà des soldats privés de famille et échappe au contrôle des œuvres fondées en 1915.
Il se transforme en flirt épistolaire, en une relation sentimentale entre jeunes hommes et jeunes femmes ", explique l'historien Jean-Yves Le Naour.









Tandis que les hommes partent fièrement - selon l’histoire patriotique de la Grande Guerre - sur le champ de bataille, il est intéressant de constater que loin de laisser un grand vide, les femmes assument - non sans difficulté ? - le quotidien en tant que chef de famille.
Elles apprennent l’autonomie et la solitude. Dès lors, est évoquée la mobilisation féminine dans les champs et dans les usines
.

l'appel du président Viviani

Le 7 août 1914, le Président du Conseil René Viviani, qui songe à une guerre courte, lance un appel aux femmes françaises, en fait aux paysannes, les seules dont il pense avoir un besoin urgent dans les campagnes désertées par les hommes. Il leur parle le langage viril de la mobilisation et de la gloire:

« Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille. Préparez-vous à leur montrer, demain, la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés ! Il n'y a pas, dans ces heures graves, de labeur infime. Tout est grand qui sert le pays. Debout ! A l'action ! A l'oeuvre ! Il y aura demain de la gloire pour tout le monde ».



les femmes des villes

dans les usines d'armement on les appelle les « munitionnettes »





Ces ouvrières, dans des conditions de travail très éprouvantes, tournent 2 500 obus de 75, soit 4 500 kg de métal, pendant quatorze heures par jour
Les femmes auront fabriqué en quatre ans 300 millions d’obus et plus de 6 milliards de cartouches.

« Si les femmes qui travaillent dans les usines s’arrêtaient vingt minutes
les Alliés perdraient la guerre. »

Maréchal Joffre .1915



les femmes dans les transports





Ces femmes ont obtenu du préfet de la Seine en août 1914 l’autorisation d’être employées comme receveuses sur voitures.
Les compagnies de transport demandent et obtiennent en 1915 celle de les utiliser comme wattwomen (conductrice d’un véhicule électrique), à l’image de la province, mais à condition de reprendre leurs employés mobilisés à la fin des hostilités.
Dans les tramways parisiens, il y a en 1915, 2 670 femmes au côté de 8 000 hommes et elles étaient 5 800 en 1917.
Celles-ci sont vêtues d’un costume sombre et d’un calot, la sacoche en bandoulière, la planche à ticket d’une main, l’extrémité de l’index de l’autre main gantée de caoutchouc pour détacher aisément les papiers multicolores, les receveuses circulent entre la foule pour percevoir le prix des trajets, sautent en marche à chaque changement de direction pour manier rapidement la lourde barre de fer qui fait basculer l’aiguille, et manœuvrent la perche en fin de course.
Durant les quatre années de guerre, les femmes vont assurer la quasi-totalité des tâches réservées jusque là aux hommes.

On trouve ainsi des factrices, des chauffeuses de locomotives, des allumeuses de réverbères, des conductrices de tramways. Il y en a même qui deviennent mécaniciennes de locomotives.



les femmes des champs


Les hommes ,mobilisés le 1er Août, sont partis au moment des moissons , les femmes vont alors les remplacer pour le travail des champs .
Si avant la guerre ; elles participaient aux travaux des champs , elles vont assurer la totalité des tâches .
Partout les femmes ont labouré, semé, hersé, fauché à la main ou à la machine, rentré les foins. Des instruments agricoles qui ne leur étaient jamais confiés leur deviennent familiers, comme la faucheuse, la moissonneuse lieuse, la batteuse .
Le travail repose sur les 3,2 millions d’agricultrices, ouvrières agricoles ou encore femmes d’exploitants. Elles ont accompli l’essentiel du travail dans un grand élan patriotique et avec un sens nouveau de la solidarité. Elles deviennent maréchal-ferrant, garde champêtre, boulangère. Toutes les villageoises travaillent pour le salut de la France .



les infirmières




L’infirmière dont l’habit blanc est synonyme de pureté, guérit les corps et les âmes.
Ce sont les médecins qui ont sollicité la création de ce qui devait être un assistanat à leurs yeux. Ces derniers déplorent le conservatisme des religieuses ; elles ne veulent pas soigner les prostituées, les personnes souffrant de maladies vénériennes, elles sont réticentes à utiliser le thermomètre anal et ne sont pas formées pour faire piqûres et injections intradermiques. Les infirmières laïques ne sont guère mieux perçues et reçoivent le surnom de bécassine parce beaucoup sont originaires de la Bretagne.
Cest la loi de 1893 sur l’assistance médicale gratuite qui incite les médecins comme Bourneville à solliciter la création d’écoles pour former ces nouvelles auxiliaires médicales. La première école sera ouverte en 1907 à la Salpêtrière. Cette école est ouverte aux femmes célibataires de 18 à 25 ans, on exige une bonne santé, il est prévu deux ans de formation et on assure le logement et la nourriture.
On assiste alors à une mobilisation en masse d’infirmières, religieuses ou laïques.
Le Service de santé se renforce avec les sociétés féminines de soins aux blessés, affiliées à la Croix-Rouge. Ces femmes vont se dévouer corps et âme pour soulager les souffrances et particulièrement celles des grands mutilés.
En 1916 toutes les ambulances étaient conduites par des femmes. De plus, elles devaient pouvoir intervenir en toutes situations, des blessés du front aux soldats gazés. Pour ces derniers elles devaient pratiquer la respiration artificielle.
Les femmes n’ont donc pas hésité à s’engager pour tenter de sauver les soldats et apporter elles aussi leur soutien à la nation. Elles ont fait preuve d’un grand courage et ont prouvé qu’elles pouvaient affronter la peur, le front et les hommes. Elles furent nombreuses à donner leur vie pour sauver celle des combattants. On comptait 100000 femmes soignantes, dont des dizaines de milliers de bénévoles de la Croix-Rouge et d’autres associations, et encore 10000 sœurs congréganistes.


Marie Curie




"les petites curies"


Lorsque la guerre éclate, Marie Curie participe à la conception de 18 unités chirurgicales mobiles surnommées les « Petites Curies » ayant la particularité de pouvoir se rendre très près des champs de combats et ainsi de limiter les déplacements des blessés.
Elles permettent aussi de prendre des radiographies des malades, opération très utile pour situer plus précisément l'emplacement des obus de balles et faciliter les chirurgies. À l’Institut du Radium, elle forme 800 courageuses jeunes filles pour faire les radiologies.
En 1916, elle obtient son permis de conduire et part régulièrement sur le front réaliser des radiographies. Irène, âgée de seulement dix-huit ans, fait de même dans plusieurs hôpitaux de campagne durant toute la guerre.



Les espionnes et les résistantes

Durant le première guerre mondiale , on n'employait pas le terme " résistant" pour désigner les personnes qui s'opposent à l'occupation allemande mais celui "d'espion"..

Elles apportent la finesse, la souplesse, l'esprit de dissimulation, auxquels elles ajoutent des armes redoutables [...] leur beauté, leurs regards ensorceleurs...
Mais d'autres espionnes acceptent ce rôle pour des raisons différentes, patriotisme, goût du risque, esprit de vengeance, recherche d'une situation aisée même au prix de la prostitution, désir de s'affirmer dans la société.

-Louise de Bettignies - - Marie-Léonie Vanhoutte-


Louise de Bettignies s’engage comme agent de renseignement du Secret Intelligence Service sous le pseudonyme d’Alice Dubois.
Le « réseau Alice » compte plus de 80 agents dans la région de Lille, plaque tournante de l’armée allemande, avant de s’étendre à Cambrai, Valenciennes, Saint-Quentin.
Le 24 septembre 1915, Marie-Léonie tombe dans un piège. Moins d’un mois plus tard, le 21 octobre, c’est au tour de Louise. Le 16 mars 1916, elles sont toutes deux condamnées à mort. La peine de Marie-Léonie est commuée en quinze ans de travaux forcés, celle de Louise à la perpétuité.

Emprisonnée près de Cologne, elle manifeste toujours la même détermination, organisant la contestation dans les cellules. Louise de Bettignies meurt le 27 septembre 1918, des suites d’une pleurésie mal soignée.

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Edith Cavell


Edith Cavell naît en 1865 à Swardeston, dans le Norfolk .
Elle aide des centaines de soldats alliés à passer de la Belgique occupée vers les Pays-Bas neutres grâce à un réseau d'évasion organisé par des Belges de la région de Mons et des Français de la région de Lille.
Edith Cavell est arrêtée le 15 juillet, alors qu'elle tente de faire passer la frontière hollandaise à des soldats alliés, et incarcérée à la prison Saint-Gilles .

Elle sera exécutée le 12 Octobre 1915.

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Louise Thulliez
Louise Thulliez, d'abord infirmière, devient membre du réseau d'espionnage Ramble.
Le réseau Ramble sous le commandement d’un Français et d’un Britannique, demande à Louise de Bettignies de recruter hommes et femmes dans les villes et villages pour donner des renseignements le long d’une ligne Courtrai Anvers ou Courtrai Bruxelles avec continuellement des changements de route et de passeurs pour tromper l’adversaire.


Gabrielle Petit

Gabrielle Petit est née dans une modeste famille de Tournai. A l'invasion de la Belgique ,elle s'engage dans les services secrets.
Elle suit un entraînement au Royaume-Uni, en juillet 1915, et devient rapidement une espionne reconnue. Devenue Mlle Legrand, elle travaille dans le secteur d'Ypres à Maubeuge, séjourne parmi les troupes ennemies, multipliant les fausses identités, collecte des informations sur les mouvements des troupes allemandes, les points stratégiques, l'état de l'armement et du réseau ferroviaire pour le compte des alliés.
Elle est arrêtée le 20 janvier 1916 .
Le 3 mars 1916, Gabrielle Petit est condamnée à mort.elle sera fusillée le 1er Avril.


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Emilienne Moreau


Emilienne Moreau, ou Émilienne Moreau-Évrard, dite Émilienne la Blonde alias Jeanne Poirier, née le 4 juin 1898 et décédée le 5 janvier 1971 .
En septembre 1915, Emilienne va à la rencontre des troupes britanniques et leur donne des informations sur les positions ennemies leur permettant de les prendre à revers. Elle met en place dans sa maison un poste médical et participe même aux combats, abattant quatre soldats allemands.
Evacuée, ayant passé ses diplômes de l'enseignement, Emilienne Moreau termine la guerre comme institutrice dans une école de garçons à Paris.

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Mata-Hari



la plus célèbre...Mata-Hari

Mata Hari, de son vrai nom Margaretha Geertruida « Grietje » Zelle, est une danseuse née le 7 août 1876 à Leeuwarden, Pays-Bas, et morte le 15 octobre 1917 à Vincennes.

Elle a été fusillée par la France pour espionnage .

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Les épouses et sœurs :

l'institutrice Blanche Maupas


La Manchoise Blanche Maupas qui s'est battue pendant 20 ans pour réhabiliter la mémoire de son mari Théophile Maupas , exécuté pour l'exemple en Mars 1915.

Blanche MAUPAS




Petit rappel des faits :

En Champagne, le 10 mars 1915 à cinq heures du matin, après deux mois d'accrochages sans résultat tangible dans le secteur et deux récentes attaques infructueuses, les poilus de la 21e compagnie du 336e régiment d'infanterie reçoivent l'ordre d'attaquer de nouveau à la baïonnette et de reprendre les positions ennemies établies au nord du village de Souain (Marne).

Devant eux, le terrain est déjà jonché de cadavres et se trouve directement pris sous le feu des mitrailleuses allemandes. De plus, la préparation d'artillerie habituelle avant l'attaque, au lieu de secouer les positions allemandes, envoie ses obus sur la tranchée française et laboure le terrain d'assaut. Dans ces conditions, les hommes de la 21e compagnie, épuisés après plusieurs jours de tranchée, démoralisés par les précédents insuccès, et ayant sous les yeux le spectacle des cadavres de leurs camarades tombés dans les fils de fer intacts, refusent, ce jour-là, de sortir des tranchées.
À cet instant précis, il est clair qu'ils anticipent l'échec et l'inutilité d'une attaque qui les voue à une mort certaine. Tout soldat paraissant sur le parapet étant immédiatement atteint par les balles
Le 16 mars 1915, les hommes comparaissent devant le Conseil de guerre de la 60e division demandé par le général Réveilhac avec ce motif : « refus de bondir hors des tranchées ».

Suite à la désobéissance des hommes de la 21e compagnie, le général Réveilhac exige des sanctions. Le capitaine Equilbey, commandant de la compagnie, est alors tenu de transmettre à ses supérieurs une liste portant les noms de 6 caporaux et de 18 hommes de troupe, choisis parmi les plus jeunes, à raison de deux par escouade. Le 15 mars, le général donne l'ordre de mise en jugement directe des 24 hommes désignés.

17 mars 1915, en début d'après-midi et deux heures environ avant que n'arrive le recours en grâce qui commuait la peine en travaux forcés, quatre caporaux sont fusillés par leurs camarades du 336e régiment d'infanterie :


  • Théophile Maupas, 40 ans, instituteur du Chefresne

  • Louis Lefoulon, 30 ans, cheminot aux Chemins de fer de l'Ouest à Caen, originaire de Condé-sur-Vire

  • Louis Girard, 28 ans, horloger, originaire de Blainville résidant à Paris 17e arrondissement

  • Lucien Lechat, 23 ans, garçon de café à Vitré, originaire du Ferré


Dès la fin de la guerre, la veuve de Théophile Maupas, soutenue par la Ligue des droits de l'Homme contactée dès le mois d'avril 1915, entama un combat pour la réhabilitation de son époux et des autres caporaux fusillés de Souain ; combat contre les institutions, mené sans relâche, qui dura près de deux décennies et qui, en dehors de son activité d'institutrice, l'occupa à plein temps.

Le 11 avril 1920, le ministère de la justice refusait d'examiner le dossier. Le 26 mars 1922, le dossier des caporaux de Souain était rejeté par la Cour de cassation qui jugeait sur la forme sans trouver à redire sur le fond, puis une seconde fois le 21 avril 1926. Blanche Maupas créait alors le « Comité Maupas » qui deviendrait en 1928 « Comité national pour la réhabilitation des victimes de guerre ».

Par deux fois, malgré le long travail d'enquête, l'accumulation des témoignages et l'épaisseur des dossiers constitués par Blanche Maupas et la Ligue des Droits de l'Homme, les demandes de réhabilitation avaient été rejetées.

Eulalie Lechat, la sœur du caporal Lechat, avait elle aussi créé un comité en 1923 avec l'aide de la Ligue des Droits de l'Homme.Le caporal Lechat sera ré-inhumé au cimetière du Ferré le 16 octobre 1924. La presse régionale et nationale ne cessa de parler de l'affaire et les soutiens affluèrent de dizaines d'associations de mutilés de guerre et d'anciens combattants. Il y eut de nombreuses signatures de motions, des protestations devant la Chambre des députés, toutes demandant la réhabilitation des caporaux de Souain.

Il fallut cependant attendre jusqu'au 3 mars 1934 pour que la Cour spéciale de justice accepte de juger sur le fond et donne un avis favorable à la réhabilitation des 4 caporaux de Souain.

Cette cour, nouvellement instaurée pour examiner les dossiers en suspens des Conseils de guerre, comprenait, à côté des juges et à parité, des représentants des anciens combattants. Les épouses des fusillés reçurent le franc symbolique au titre de dommages-intérêts, mais l'essentiel était que ces 4 hommes soient réhabilités dans la mémoire des Français et que leurs veuves puissent enfin faire valoir leurs droits à pension. Blanche Maupas avait pu, à titre individuel, obtenir cette compensation dès 1921.
C'est aussi en 1923 que Blanche a obtenu par décision du conseil municipal que le nom de son mari, Théophile MAUPAS, soit inscrit sur le monument aux morts de Sartilly.

En 1923, institutrice à Sartilly, Blanche MAUPAS a obtenu l'autorisation d'exhumer le corps de son mari enterré à Suippes dans la Marne. Ramenée dans la Manche, la dépouille du caporal MAUPAS a été ré-inhumé dans le cimetière de la commune le 9 août 1923, au cours d'une cérémonie à laquelle ont participé de nombreux anciens combattants et instituteurs du département de la Manche et de toute la Normandie.

Décédée le 24 Septembre 1962, Blanche MAUPAS a été inhumée à Sartilly à côté du Monument aux caporaux de Souain où repose son mari Théophile MAUPAS .



la tombe de Blanche Maupas auprès du Monument

Nous ne pouvons pas les citer toutes mais ces femmes courageuses ont contribué à la Victoire et au changement de la condition féminine.

La Première Guerre mondiale a apporté aux femmes des possibilités nouvelles de s’assumer et de devenir l’égale des hommes.
Elles ont travaillé pendant quatre ans comme eux, et après l’armistice, les rapports hommes/ femmes, ne pouvaient pas être les mêmes qu’avant 1914.
Grâce à leur travail pendant la guerre, elles ont su montrer qu'elles peuvent travailler, être responsables et indépendantes
.




Sources :
François Moulin (L'Est républicain )
Reflexcity
l'avenir.net
chemin de la mémoire Nord Pas de Calais
decouvrezmussy.org
ordre de la liberation
wikipédia
Sartilly

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